Vous n’avez pas à arrêter le comportement, il suffit d’enseigner quand et où il est approprié.
1) Faites quelques règles autour de l’engagement dans la stimulation vocale. Vous pourriez vouloir écrire une histoire sociale
sur les moments où cela est approprié et ceux où cela ne l’est pas. Assurez-vous de reconnaître et de valider
l’importance de la stimulation pour l’enfant, tout en lui apprenant quand et où elle est
appropriée.
2) Revoyez ces règles fréquemment, surtout avant d’entrer dans des événements où la stimulation vocale est
inacceptable. Faites-lui savoir quand elle n’est pas acceptable, mais aussi quand et où elle sera
admissible. Si le cadre ou l’activité comporte un endroit et un moment où l’enfant peut participer à la stimulation, revoyez cela avec lui.
3) Dans les situations stressantes, si la stimulation vocale est utilisée pour masquer ou éviter la stimulation, ou pour faire face à l’accablement, identifiez un endroit sûr où l’enfant peut aller pour se stimuler et se regrouper au besoin. En étant conscient de l’état d’esprit de votre enfant, et
si la vocalisation est pour le plaisir ou pour faire face au stress. Respectez le besoin derrière la
stimulation avant d’essayer de la supprimer.
4) Traitez les émotions de l’enfant. Si votre enfant stimule à cause de ses émotions, alors essayez d’identifier ce sentiment et d’y répondre de manière appropriée. Pensez aux stimulations émotionnelles comme à une expression faciale – c’est une façon pour eux d’exprimer quelque chose. Voici un exemple de réponse : « Tu as l’air excité aujourd’hui ! Es-tu en train de battre des ailes parce que tu es excité de voir grand-mère ?
En plus de toutes les stratégies ci-dessus, il est utile et obligatoire de se référer à un ergothérapeute ou à un professionnel connexe pour aider aux besoins liés aux sens, car une évaluation plus approfondie peut être nécessaire. Avec l’aide d’un ergothérapeute, des stratégies individualisées peuvent être développées pour votre enfant.